Les Sales Majestés
l'interviou exclusive !!

Quatrième interview !! Les Zavattistes commencent à être rodés... Ce soir-là, c'est Magali (première Zavattiste Femelle !), Malo et Mad Matt qui s'y collent. On avait rendez-vous pour 18 h dans un studio du XVIIIème arrondissement avec Les Sales Maj'. Pour une fois qu'on était à l'heure, on retrouve là-bas Yves (guitariste et parolier du groupes, et frangin d'Arno, le chanteur), tout seul ! Après une p'tite causette, arrive Vlad (bassiste). C'est là que commence l'interview.
Au cours de l'interview, c'est Guillaume (nouveau batteur) puis Yann (deuxième guitariste) qui arriveront. Arno ne viendra pas, il est enrhubé et il peut pas participer à la répèt' qui suit notre interview...


Naturellement y'en a pas un pour regarder l'objectif...

Racontez-nous l’histoire du groupe…

Les deux : Houlàààà !
Yves : On va partir de 95, la sortie du premier album, Bienvenue…
Vlad : On avait sorti avant quelques maquettes, un maxi, rien de vraiment concluant, ni important, et la première chose importante qu’on ait sortie c’était Bienvenue, en 95.
On a commencé à tourner en 90, mais pendant 5 ans on a tourné à vide… Enfin, sans rien faire. On faisait beaucoup de concerts, on faisait des tournées très longues un peu partout en France, on partait 5 semaines comme ça, d’affilée… Et puis un jour on s’est quand même dit qu’il fallait faire un album donc on a fait ce premier album en 95. Ca a continué avec un changement de musiciens, y’en a qui sont partis, qu’étaient pas trop d’accords, enfin bref… C’était un peu compliqué. Et depuis 95, on a un peu développé le… le même type de concept.

C’était quels instruments qui sont partis ?

Vlad : A l’époque c’était le deuxième guitariste et le batteur, au milieu de l’enregistrement du premier album.
Yves : En fait c’était un split, hein…
Vlad : Quasiment, ouais…

Donc y’a certains morceaux de Bienvenue qu’ont été enregistrés par eux ?

Yves : Exactement ouais.
Vlad : Y’a des morceaux qu’ont été enregistrés par l’ancienne formation et d’autres par la nouvelle.

Et le maxi sorti avant Bienvenue c’était l’ancienne formation ?

[hésitation générale]
Vlad : Heuu, non, même pas.
Yves : En fait tout ce qu’on avait fait avant c’était quand même pour trouver des concerts… C’était une vieille cassette rouge, et un petit CD… Paske avec la cassette on trouvait plus de concerts alors qu’avec le CD on trouvait des concerts. [rires]

Comment se fait-il que les morceaux du premier maxi aient été complètement réenregistrés ?

Vlad : Certains, ouais, pas tout…
Yves : Ben à part la Rage qu’a quand même pas beaucoup bougé, si ce n’est le son, qu’est différent…
Vlad : A quelques détails près…
Yves : A part le break. En fait si tu veux le problème c’est simplement un changement de groupe… Jusqu’en 95 on tournait en rond et à partir de 95 on a dit " bon ben on est pas d’accord sur la musique, ceux qui sont pas d’accord s"en vont, les autres restent ". Et on a fait un album, et voilà, quoi.
Vlad : Et on a repris des titres du maxi parce qu’il y a des titres qui nous plaisaient bien, pas forcément tout à fait sous la même forme…

Vous avez fait partie d’autres groupes avant les Sales Majestés ?

Yves : Certains oui, et d’autres non…
Vlad : …mais des groupes que personne ne connaît donc ça n’a pas d’importance. Moi j’ai commencé la musique dans un groupe qui faisait, heu…
Yves : N’aies pas honte, tu peux le dire !
Vlad : …qui faisait du rockabilly, mais y’a bien longtemps. [rires] J’étais jeune, heu…

Tu faisais de la contrebasse ?

Vlad : J’ai fait même de la contrebasse, ouais.

C’est quoi votre formation musicale ?

Yves : Heu, c’est l’école de la Rue ! [rires]
Vlad : Non y’en a chez nous qui ont une formation classique. Arnaud et Yves…
Yves : Formation, le mot est grand, mais on a fait un peu de musique classique. Arnaud a fait du piano lui, moi je faisais du violoncelle.

Et la guitare ?

Yves : Ben c’était la même chose sauf que… C’est juste comme ça. [gag visuel : Yves fait mine de coucher le violoncelle en travers, dans la position d’une guitare. Du coup, nous, on se marre. ;)]

T’as commencé vers quel âge ?

Yves : A quel âge ? Je sais pas, heu… 14 ans… ? 

Ca fait combien de temps ça ?

Vlad : ‘Faut pas l’dire !
Yves : Heuu, 5 ans ? [rires]

Et toi Vlad, à quel âge t’as commencé ?

Vlad [sans l’ombre d’une hésitation] : 16 ans.

C’est quoi vot’ milieu d’origine ? D’où vous venez ?

Yves : Ben de la jungle… [rires] Asnières s/ Seine, Paris…
Vlad : Moi je suis né à Neuilly s/ Seine.
Yves : C’est lui la pièce rapportée de Neuilly… le cousin à Sarcosy. 
Vlad : J’te rassure, tout le monde n’est pas si riche que ça à Neuilly… Y’a des pauvres à Neuilly.

Et après t’as vécu où ?

Vlad : A Paris XVIème !

Y’a des pauvres dans le XVIème aussi ?

Vlad : Oui, bien sûr, les concierges ! [rires]

Vos influences ?

Vlad : Tout ce qui est rock français, et punk Rock anglais… les classiques de la vague 77, des Clash aux Pistols en passant par les Undertones… Sham 69… Et le punk alternatif français des années 80.
Yves : Et les groupes de rock français. Paske bon, tout n’est pas punk dans le punk, par exemple on aime bien OTH et les Shériffs, bon c’est plutôt rock’ n’ roll… Tu sais le punk c’est dur à définir, musicalement y’a de tout.
Vlad : En plus on écoute pas tous la même chose, alors c’est pas évident de parler pour les autres.
Yves : Moi j’aime bien Iron Maiden. [rires] Non mais on écoutait de tout, quand on était jeunes, Trust et Cie… comme tout le monde. Et puis après, OTH, Les Shériffs, Les Cadavres, Métal Urbain, les Bérus… On aime bien ce qui est rock chanté en français.

En ayant eu une formation classique, qu’est-ce que tu penses…

Yves : …du classique ? Rien, je l’ai fait contraint et forcé. [rires] Dès que j’ai été plus grand que mon père, je lui ai dit maintenant, le classique, c’est fini… Personnellement ça me gonfle.

Alors, Yves c’est toi qui écrit les textes c’est ça ?

Yves : Une grosse partie.

Et les autres ?

Vlad : Les autres ils vont boire une bière pendant ce temps-là.

Et pourquoi Arno chante si c’est toi qui écrit les textes ?

Vlad : T’as déjà entendu chanter Yves ? [rires]

Et Arno il écrit pas ?

Yves : Si, il écrit, tous les 10 ans… [rires]
Vlad : Bon, y’a des bouts de trucs, Dégagez Le Président, par exemple, c’était collectif…
Yves : Je Suis Fier à l’époque, ça avait été pas mal collectif aussi. Mais une grosse partie, effectivement, c’est moi.

Et t’écris quand t’es aigri ?

Yves : Ben contrairement à ce que tu peux croire je suis absolument pas aigri. Je suis le mec hyper positif.

C’est pas très positif ce que t’écris quand même…

Yves : Ben non, c’est la réalité… C’est pas paske tu chantes des trucs tristes que t’es forcément négatif… C’est la confusion dans le punk, on croit que les punk sont négatifs, ils sont pas négatifs…

Vérole c’était quelqu’un de très positif…

Vlad : Faut faire un peu la part des choses…
Yves : Les gens vivent pas forcément avec du Tranxène dans le noir toute la journée… Non nous c’est plutôt énergique. Dire que la seule solution c’est la révolution, je vois pas le côté négatif, plutôt le côté hyper positif tu vois…
Vlad : C’est plutôt un coup de gueule, pas la déprime sur son siège.

Tu crois toujours à ce que t’écris ? Tu crois que ça sera faisable, par exemple ?

Yves : C’est à dire que tant que le public fera que les écouter ça sera faisable, oui… [rires] Paske nous on peut pas tout faire quand même. Je sais pas si tu imagines le temps que ça prend un groupe… En fait c’est le problème des groupes engagés. Noir Désir ils sont engagés, mais dans l’absolu pas plus que Mireille Mathieu ! C’est vrai, ils font des disques, ils prennent leur pognon, mais c’est tout…

Ils font des concerts de soutien quand même…

Yves : Ouais, ils font des concerts de soutien…
Vlad : Mais Mireille Mathieu aussi je suis sûr. [rires]
Yves : Tu vois, c’est comme Sting, il fait des concerts de soutien, mais bon… Mais engagé c’est quoi ? Pour moi le mec engagé c’est le militant. Le mec il est militant dans un parti, à L.O., il colle des affiches, tout ça, lui il est engagé. Il se bat pour des idées politiques.

Et vous vous collez des affiches ?

Yves : Qui ça nous ? Ouais, les nôtres ! [rires] Nous on fait la révolution mais on est que 5 !!

Oui mais contrairement à Mireille Mathieu vous avez des idées, ça peut faire évoluer les gens…

Yves : Ben nous là où on est plus honnêtes que Mireille Mathieu, -et encore je sais même pas, paske tu finis par douter de toi-même- c’est que nous par exemple on a pas signé dans une major company pask’on part du principe que avec ce qu’on chante c’est incompatible. Un groupe qui chante la révolution peut pas signer dans une multinationale. En ça on est plus honnête que… je sais pas moi…
Vlad : Que certains qui le font.
Yves : Dont on n’a rien à foutre, quelque part… Si les mecs ils sont heureux chez Sony, si ils se sentent bien en critiquant la société dans une multinationale, bon, c’est leur problème…

Mais ils peuvent peut être utiliser le système pour… euh…

Yves : Oui, oui, c’est ça, ouais… Je connais aucune révolution qui ait utilisé le système, hein. Les seules révolutions qui marchent sont celles qui l’utilisent pas parce que t’es récupéré vite fait. Non mais après, c’est quoi le rôle des musiciens ? Est-ce que c’est de faire la révolution ou juste de prôner des idées comme les écrivains français d’avant la révolution ?
Vlad : Les philosophes du XVIIIème…
Yves : On peut pas tout faire non plus.
Vlad : Ce qui est vrai c’est que quand t’as des textes " engagés " tu t’exposes plus que quand t’en as pas. Tu t’exposes à la critique, à la comparaison. Nous la seule chose à laquelle on tient c’est d’essayer au minimum de coller à ce qu’on dit, quoi. D’avoir un minimum d’éthique et de pas dire une chose et par derrière faire l’inverse immédiatement.

Mais quand on est sur une major on est mieux distribués et accessibles à plus de monde aussi…

Vlad : Ben oui, mais ça c’est un vieux débat mais je pense qu’on est beaucoup moins libres.
Yves : Nous on a choisi l’indépendance… et ça coûte cher !

C’est sûr qu’y faut faire gaffe à pas se faire enculer en signant le contrat…

Yves : Tu te fais aussi bien enculer dans une major qu’ailleurs. Mais le problème il est pas là, le problème c’est " est-ce que tu est sincère par rapport à ce que tu chantes ". Quand tu chantes la révolution et que t’es signé sur Sony Music t’es pas sincère. Tu peux pas l’être. Parce que c’est comme si tu chantais " Mort aux keufs " et que t’étais CRS. C’est pas possible. Est-ce que c’est le rôle d’un musicien d’être engagé, de pas avoir de thunes, de rester dans l’anonymat pour rester sincère, c’est à nous de juger quoi. Comme le mouvement alternatif, qui revendiquait d’être ailleurs, indépendant, et ils ont tous signé chez des majors…
Vlad :] Il veut à tout prix qu’on signe chez Sony Music… Ils sont pourris ces jeunes ! [rires]

Vous avez eu des propositions chez des majors ?

Les deux : Ben… on sait que… ouais, heu… non…
Vlad : Jamais fermes. Mais on sait que oui, à priori y’a des grosses boîtes qui seraient pas forcément contre…

Une autre question à propos des textes : pourquoi eske ça se prend toujours autant au sérieux ?

Vlad : Parce qu’on est No Fun nous.
Yves : No Fun à fond. On aime pas la musique qui fait rire. On aime beaucoup rire, moi j’écoute beaucoup Rires & Chansons… [rires] mais dans la musique c’est No Fun… Quoique… si t’écoutes bien, dans certains textes…

Du genre ?

Yves : Je sais pas moi… Non quoique même pas, c’est pas la peine y’a toujours un côté hyper triste. Mais le punk c’est quand même pas fun, pour moi…

Ben dans les Bérus ou LV88, y’a des trucs fun quand même…

Yves : Ben peut être qu’on sait pas faire alors. [rires] On a fait des morceaux un peu plus marrants, en répèt’, mais ça nous a pas plu quoi…
Vlad : On aime pas le ska rigolo par exemple.

Donc vous comptez jamais faire de divergences dans le thème des morceaux ?

Yves : Si, bien sûr…
Vlad : On va arrêter, quand on aura dit tout ce qu’on a à dire dans le même style…
Yves : Ca va faire chier les gens si on dit toujours la même chose. Par contre on est un peu emmerdés pask’on va plus savoir quoi dire… Mais on fera pas du rigolo quand même. Enfin c’est quand même pas tristounet, ce qu’on fait, ça a la patate… En concert tout le monde s’éclate bien…
Vlad : Oui c’est quand même la fête… la fête sportive, mais la fête… Je trouve que c’est très proche du rugby les concerts des Sales Majestés. [rires]

Le rugby est punk pour vous ?

Vlad : Ben oui tu vois, même combat.

Vous aimez bien le rugby ?

Les deux : Non non, pas du tout.
Vlad : Autre question ? [rires]

[arrivée de Guillaume, le nouveau batteur]

On va en profiter pendant qu’on a le nouveau batteur sous la main : d’où tu viens ?

Guillaume : Ben en fait avant je faisais leurs lumières, j’ai fait quelques dates avec eux aux lumières… et ensuite ils m’ont proposé de prendre la batterie. Je jouais déjà de la batterie depuis 2-3 ans dans un autre groupe (Sous-Kaution).

Comment ça se passe avec Bond Age ?

Vlad : Pour l’instant on peut pas faire de communiqué on a pas consulté notre avocat. [rires]
Yves : Non non mais en gros, voilà, on est en procès avec eux. En rupture de contrat.

Vous vous êtes jamais bien entendu avec le mec qui s’en occupe ?

Vlad : Ben si, tant qu’on avait rien à lui reprocher…

Vous étiez au Macadam Circus, cet Eté, vous pouvez nous parler un peu du retour des Washington Dead Cats ?

Yves : Nous on était au bar. [rires] Non, ben… ils sont revenus, quoi.
Vlad : Moi j’ai vu une partie du concert, rien à dire.
Yves : En fait ils jouaient le Vendredi et nous le Samedi, et on est arrivés assez tard le Vendredi soir. Moi j’ai jamais été un gros fan, mais c’était bien, quoi.

Vous pensez que c’était un retour juste pour le concert ou qu’ils reviennent carrément ?

Yves : je sais pas paske ça fait quand même un bout de temps qu’ils retournent…

Y’avait des nouveautés dans leurs morceaux ?

Vlad : Ben écoutes on s’était tapés 7 heures de route, on est arrivés on a été boire une bière tout de suite… Et la Ruda [Salska, NdZ] a terminé, ils ont joué et on était encore au bar.
Yves : Ils avaient plus le même look.

Y’a des groupes avec lesquels vous êtes vraiment potes ?

Vlad : Y’en a plein… Zabriskie [Point, NdZ derechef], Infraktion, Les Gastéropodes Killers, Les Mass Murderers, Charge 69, on est potes avec tout le monde… [rires]

Pourquoi ce logo là ?

Yves : Ben écoutes, c’est tout con : l’étoile, c’est l’Anarchie…

Ah bon ? Pour moi c’est plus le symbole du communisme…

Vlad : Oui mais là elle est noire ! 
Yves : …et l’épingle à nourrice c’est le punk. Et pour trouver ça on s’est pris la tête. [rires]

Vous êtes anarchistes à l’unanimité dans le groupe ?

Vlad : Avec plus ou moins de conscience politique.

Quel genre d’anarchie ?

Yves : En chiraquie. [rires] On est trop vieux pour répondre à une question comme ça… Pour nous l’anarchie c’est l’ordre sans le pouvoir.

[arrivée de Yann, deuxième guitariste !]

Yann, on va te poser deux ou trois questions qu’on a posées au début… 

Vlad : Faites un résumé, les gars… Faut qu’on répète ! [rires]

Eske t’as fait partie d’autres groupes avant les Sales Majestés ?

Yann : Ouais, ouais ouais, ouais… [rires]

Tu peux développer ?

Yann : Ouais, ouais…
Yves : Non !
Yann : Ouais, non… [rires]

T’as pas envie d’en parler ?

Yann : Si, c’était cool… Mais bon, on était jeunes et fous, et puis voilà, quoi.
Yves : Attends, les Sales Majestés, c’est jeune et fou, encore !


En fait c'est la photographe qui bouge...

C’est quoi la moyenne d’âge du groupe ?

Vlad & Yves : 27 ans et 2 mois !
Vlad : Grâce à Guillaume ! [rires]

Et vous avez quels âges, chacun ?

Vlad : Ah ça on le met pas, tu coupes, d’abord. [rires]
Yves : Nous avons un âge… certain. J’ai l’âge du christ.

33 ans [ Les Zavattistes ont été au catéchisme ! Ca leur a passé... ;) ] ?

Yves : J’espère arriver à 34, quand même. [rires] Y’a 18 (Guillaume), 25 (Yann), 30 (Vlad) et 33.

Et ton frère ? Ah bah vous êtes jumeaux, c’est vrai… [rires] Question à la con.
Yann, c’est quoi tes influences ?

Yann : Ben, un peu comme les autres… J’écoute pas mal de hardcore et de metal, aussi… Sepultura, Strapping Young Lads, Pantera…
Vlad : T’es plus hardcore que nous…

Vous avez kek’chose à dire au monde qui vous tend les bras ?

Yves : T’aurais pas 10 balles ? J’me paierais bien une bière. Non, le mot de la fin, heu…

Oh allez, on a toujours kek’chose à dire…

Yves : Ben ça fait une heure qu’on dit des trucs !
Vlad : Nous on est un peu comme des bœufs, si on nous pose pas une question, si on nous emmène pas directement là où y faut aller, on y va pas… [rires]
Yves : Surtout toi, hein ! Bon vous avez pas un mot de la fin les gars ?
Vlad : ‘Faut baisser le prix des péages.

Et les autres, vous voulez baisser le prix de quoi ?

Vlad : La bière !
Yves : Le prix de la beuh !

Les photos sont de Magali (malheureusement les réglages de l'appareil aussi ;).


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