Mascarade
les
paroles
Quelle mascarade !
A voir le bonheur de nos stars
Moi aussi je veux être connu
Bronzer sous les feux de la gloire
Partouzer à Honolulu
Mais comme je n'ai aucun talent
Je suis prêt à tout essayer
Faire les jeux les plus dégradants
Epouser Jonnhy Hallyday ou Eddy Barclay
Aujourd'hui pour exister
Il faut passer à la télé
... J'y passerai
J'aurais voulu être un autiste
Un guitariste mongolien
A la télé orthopédiste
Le handicapé marche bien
Aujourd'hui pour exister
Il faut passer à la télé
... J'y passerai
Lassé d'attendre le succès
Je me suis acheté un fusil
Et aujourd'hui pour exister
Je deviens tueur en série
Aujourd'hui pour exister
Il faut passer à la télé
... J'y passerai
Je danse et traverse la vie
En travers et sur l'échiquier
Echec aux lois c'est ma manie
Je triche au jeu de la société
Hors des routes banalisées
En diagonale et sûr de moi
Les gens croient que je suis bourré
Mais en vérité c'est mon choix :
Je marche pas droit
Je suis le fou du roy
Je marche pas droit
Je suis le fou du roy
Le roy guerroye quand il s'ennuie
Ou pour sauver l'économie
Quand les pions n'ont plus de travail
Il les envoie à la bataille
Je n'ai rien d'un foudre de guerre
Et pour rien je n'irais la faire
Les fous ne vont pas au combat
Lors pour échapper au trépas :
Je marche pas droit
Je suis le fou du roy
Je marche pas droit
Je suis le fou du roy
Comme je ne suis pas ermite
J'fais avec la communauté
Mais le commune n'est pas un mythe
Elle reviendra et j'en serai
Fini les garde-à-vous
Vive les sans-cravates
Quand nous serons vraiment fous
Le roy sera échec et mat
Je marche pas droit
Je suis le fou du roy
Je marche pas droit
Je suis le fou du roy
Dans la rue des Bons Enfants
Viande à vendre au plus offrant
Y'avait un commissariat
Et maintenant il n'est plus là
Une explosion fantastique
N'en a pas laissé une brique
On crût que c'était Fantômas
Mais c'était la lutte des classes
Un poulet zélé vint vite
Y porter une marmite
Qu'était à renversement
Et la retourne imprudemment
Le brigadier l'commissaire
Mêlés aux poulets vulgaires
Partent en fragments épars
Qu'on ramasse sur un buvard
Contrairement à c'qu'on croyait
Y'en avait qui en avait
L'étonnement est profond
On peut les voir jusqu'au plafond
Voilà bien ce qu'il fallait
Pour faire la guerre au palais
Sache que ta meilleure amie
Prolétaire c'est la chimie
Les socialos n'ont rien fait
Pour abréger les forfaits
D'l'infamie capitaliste
Mais heureusement vient l'anarchiste
Il n'a pas de préjugés
Les curés seront mangés
Plus de patrie plus d'colonies
Et tout le pouvoir il le nie
Encore quelques beaux efforts
Et disons qu'on se fait fort
De régler radicalement
Le problème social en suspens
Dans le rue des Bons Enfants
Viande à vendre au plus offrant
L'avenir radieux prend place
Et le vieux monde est à la casse
Dans la rue des Bons Enfants
Viande à vendre au plus offrant
Y'avait un commissariat
Et maintenant il n'est plus là
Dans la rue des Bons Enfants
Quand les têtards jouent au squash
Sur les parois de mes gonades
Quand ton ventre se met en marche
A nous l'érotique escalade
Mais les corbeaux endimanchés
Et les grenouilles de bénitier
Veulent que de notre lit le fruit
Turbote la démographie, fi !
Croâ, Croâ, Croâ, Croâ
Croâ-Croâ-Croassez
Croassez et multipliez
Croâ, Croâ, Croâ, Croâ
Croâ-Croâ-Croassez
Jamais ne vous arrêtez
Pour ceux pour qui la panacée
Est de porter une calotte
La pilule est dure à passer
Ne parlons pas de la capote
Ils crient : "Sus à l'avortement ! "
La liberté sent le roussi
Et l'amour sans accouchement
C'est péché de pornographie, fi !
Croâ, Croâ, Croâ, Croâ
Croâ-Croâ-Croassez
Croassez et multipliez
Croâ, Croâ, Croâ, Croâ
Croâ-Croâ-Croassez
Jamais ne vous arrêtez
Eux qui ont reçu de l'archange
La lumière et la vérité
Qui de l'amour font la louange
Sont prêts à toute extrémité
Pour :
Un peu plus de démographie,
Un peu moins de démocratie
Un peu plus de démographie
Un peu moins de démocratie, si !
Croâ, Croâ, Croâ, Croâ
Croâ-Croâ-Croassez
Croassez et multipliez
Croâ, Croâ, Croâ, Croâ
Croâ-Croâ-Croassez
Jamais ne vous arrêtez
Annabelle a les plus belles
Des prunelles du quartier
Mais elle ne veut pas cruelle
Les prunes de mon figuier
Annabelle est à la colle
Avec un de la cité
Ils fument les herbes folles
Alors je reste à prier
Viens goûter, viens goûter
Mes fruits sont autorisés
Mais les filles c'est connu
Aiment les fruits défendus
Le curé de la paroisse
M'a dit : "Mon Dieu quelle poisse ! "
Si tu veux t'encoquiner
Va donc planter un pêcher
Si tu veux, si tu veux
Quelquechose de curieux
Viens croquer, viens croquer
A la pomme du pêcher
J'ai oublié mon Annabelle
Dans les bras de Faddilah
Joséphine et Mirabelle
Caroline et Maria
Viens goûter, viens goûter
Mes fruits sont autorisés
Mais les filles c'est connu
Aiment les fruits défendus
Et Annabelle elle n'est plus belle
Car son mari est charcutier
Et le soir il ne veut plus d'elle
Ses figues sont desséchées
Viens goûter, viens goûter
Mes fruits sont autorisés
Mais les filles c'est connu
Aiment les fruits défendus
Si tu veux, si tu veux
Quelquechose de curieux
Viens croquer, viens croquer
A la pomme du pêcher
Le patron
A toujours été gentil
M'a laissé regarder sa ferrari
A souffert de la chute des prix
M'a renvoyé en taxi
Aime le patron
Qui t'a employé
Qui t'a saigné
Qui t'a renvoyé
L'armée
M'a donné mes meilleurs amis
A fait de moi un homme accompli
M'a rendu macho et soumis
M'a laissé la cervelle en bouillie
Aime l'armée
Qui t'a forcé
Qui t'a formé
Qui t'a violé
Qui t'a amputé
La patrie
Maman a su me nourrir
Maman a su me pourrir
Maman m'a fait grandir
Maman me fera mourir
Aime la patrie
Qui t'a enfanté
Qui t'a élévé
Si tu as déserté
Tu seras fusillé
L'état
Papa s'est occupé de moi
Papa vidéo caméra
Papa m'a serré dans ses bras
Papa un flic derrière moi
Aime l'état
Qui t'a fiché
Qui t'a filmé
Qui t'a fliqué
Qui t'a effacé
Aime le skin qui t'a ratonné
Aime le flic qui t'a violé
Aime le contrôleur qui t'a saigné
Aime l'huissier qui t'a dépouillé
Aime le patron qui t'a renvoyé
Aime l'armée qui t'a violé
Aime la patrie qui t'a fusillé
Aime l'état qui t'a aliéné
Je l'aime
La Marie va accoucher
Mais elle n'a jamais couché
La Marie va accoucher
Le mystère est entier
La Marie va accoucher
Mais elle n'a jamais couché
La Marie va accoucher
Le mystère est entier
On prête à Dieu
Des pouvoirs mirifiques
Mais seul dans les cieux
Il est mélancolique
Et il s'ennuie le vieux
Pour vivre un peu
L'vieux quitta sa boutique
Et mû par le feu
De la muse érotique
Il prit femme de Dieu
Pas de sang pieux
En date fatidique
Mais un bide honteux
Lors cède la panique
C'est le sauve-qui-peut
La Marie va accoucher
Mais elle n'a jamais couché
La Marie va accoucher
Le mystère est entier
Marie la bleue (c'est fallacieux)
Confessa la pratique
L'usage au pieu (c'est pas sérieux)
De la cire phallique
Oh ! pour l'amour de Dieu
La Marie va accoucher
Mais elle n'a jamais couché
La Marie va accoucher
Le mystère est levé
Les cierges sont truqués
Les enfants n'y croient plus
Le Père Noël sent le sapin
C'est la mort du barbu
Qui leur chantait les lendemains
Qui chantent, qui chantent
Ils croyaient aux lendemains
Qui chantent, qui chantent
On leur a coupé les mains
Ils avaient commandé
De quoi vivre une belle vie
Mais ils ont ramassé
Un jeu de société pourri
Son nom c'est capital
Son but passer au pilori
Les lettres capitales
Sur les façades des mairies
Liberté, Egalité, Fraternité
Les enfants n'y croient plus
Le Père Noël sent le sapin
C'est la mort du barbu
Qui leur chantait les lendemains
Qui chantent, qui chantent
Ils croyaient aux lendemains
Qui chantent, qui chantent
On leur a coupé les mains
La révolte endormie
C'est le jeu des politiciers
A coup de RMI
Sous le soleil de pauvreté
La solidarité
S'efface davant l'humanitaire
Oui mais la charité
C'est du parfum sur une merde
Finis les bons enfants
Le dernier sapin a brûlé
Le tambour en avant
Il est temps pour eux de chanter
Les enfants n'y croient plus
Le Père Noël sent le sapin
C'est la mort du barbu
Qui leur chantait les lendemains
Qui chantent, qui chantent
Ils croyaient aux lendemains
Qui chantent, qui chantent
On leur a coupé les mains
Quand il était séminariste
Le pape rêvait d'être en curé avec une calotte
Il rencontra Mère Thérésa
Qui avait dérouté plus d'une bigote
Il lui dit : "J'aimerais bien connaître votre ciel à fond ! "
Les bulles du pape sont mornes
Et sa bible est bien faite
Conscient que sous le drapeau rouge
Les abbés se taisaient
L'pape demanda aux chrétiens polonais :
"N'allez pas à la messe sans foi"
Une fois les éléctions venues
Le pape s'écria : "Allez Lech Walesa ! "
Les bulles du pape sont mornes
Et sa bible est bien faite
Père Gaillot n'en pouvait plus
De voir l'évêché de Rome toujours bouché
Le pape excédé par les critiques
Exigea la confession de ses torts
"Sagesse n'est pas source de foi"
L'Abbé Pierre déclara
"Je ne veux pas qu'on tue Gaillot"
Les bulles du pape sont mornes
Et sa bible est bien faite
La merveille des bouches
J'en ai l'eau à la bouche
Mais toi sainte nitouche
Je sais que tu t'en fiches
Je vais maigre les bras
Pauvre valet de coeur
Mais abracadabra
Auteur compositeur
Je chanterai pour toi
La vie qui passe vite
Alors dépêche-toi
Je t'offre ma... Bouche !
Ne sois pas si farouche
Laisse aller tes babouches
Te conduire à ma bouche
Allez biche ô ma biche
J'ai maintenant les bras
Bien plus gros que le coeur
Et le Kamasoutra
Je le connais par coeur
Mais finie la chanson
Il faut être sérieux
Rentrer dans ses chaussons
Et c'est pour ça que... bouche !
A l'heure du croquembouche
Ne m'en veut pas Minouche
Si mon amour découche
Et que je fuis la niche
Une gueule de ferraille
Pour unique famille
Mais il en voit pagaille
Défiler gars et filles
Certains viennent le voir
Mais tous viennent pour boire
Le café Taillefer
Dans la cafetière en fer
Son café noir
Comme un drapeau
C'est le panard
Quel renouveau
Chez lui pas de loi mais
La réciprocité
Ne jamais demander
Plus qu'on peut t'accorder
Certes, un coup c'est beaucoup
Pour lui qu'a pas un sou
Pas de malentendu
Tasse promise, café bu
Son café noir
Comme un drapeau
C'est le panard
Quel renouveau
Une gueule de ferraille
Pour unique famille
Mais il en voit pagaille
Défiler gars et filles
Après les vitamines
De tonton Bakounine
C'est bal sous le néon
Il sort l'accordéon
Son café noir
Comme un drapeau
C'est le panard
Quel renouveau
Excuse-moi t'aurais pas
Une p'tite caresse ou deux
Pour celui souviens-toi
Qui fût ton amoureux
Une écume de rage éclaircit nos envies
Nous courons à l'amour et mourons de désir
Oh, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes
Je suis beau et musclé, toi tu es grande et blonde
Terminé l'aventure, la cohabitation
Nous assure le pain, le sexe et la boisson
Et si de temps en temps, nous masquons la rancoeur
Le confort est certain, nous possédons un coeur
On est heureux
On vit à deux
On est heureux
Y'a rien de mieux
Puis le masque est tombé, le torchon est brûlé
Plus de pompe à vélo, mes muscles... dégonflés
Plus de talon aiguille, de teinture à cheveux
Mais depuis vingt-cinq ans qu'est-c'qu'on fout tous les deux
On est heureux
On vit à deux
On est heureux
Y'a rien de mieux
On était assis autour du feu
On était une bande de copains
On changeait la vie
On chantait la nuit
Des chansons de marins
Mais tout ça c'est fini
La marée noire a tout détruit
Mon ami !
Oui tout ça c'est fini, aujourd'hui
Où est la vie ?
Y'avait Sébastien et Olivier
Jim, Alexandre et Frédéric
Y'avait Myriam et Aurélie
Julianne, Linda et Catherine
Mais tout ça c'est fini
La marée noire a tout détruit
Mon ami !
Oui tout ça c'est fini, aujourd'hui
Où est la vie ?
Y'a plus Sébastien ni Olivier
Ni Alexandre ni Jim ni Frédéric
Y'a plus qu'du béton et du ciment
Du bitume et des parkings
Partout des parkings
Car tout ça c'est fini
La marée noire a tout détruit
Mon ami !
Oui tout ça c'est fini, aujourd'hui
Où est la... lalalala...
Car tout ça c'est lala
La marée noire a tout lala
Mon lala !
Oui tout ça c'est lala, aujourd'hui
Où est la... lalalala...
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